Deux êtres se déchirent Le pépin est au milieu Sa conscience lui dit "C'est ta faute ! Ta faute ! Ces bleus aux cœurs et aux visages." Il finira calé, camé, cramé Sûr, paumé pour ne plus y penser
Je ne peux pas t'accoster Trop peur d'altérer cette image de toi Cet instant où ta beauté m'agresse malgré moi Juste capturer à jamais ce fragile moment
Je ne veux pas te parler Effrayé par l'idée que ton image ne te reflète pas Juste m'abandonner quelques instants dans cette image passagère
La hiérarchie n'est pas chose naturelle Le travail est une muselière Nous ne sommes que de la chair à canon Tiens ! T'en reprendra bien un p'ti Pour endormir tes neurones Quoi de mieux qu'un côte du Rhône Pour abolir tes réflexions Reprends un p'ti feuilleton Sûr que t'aime vivre à crédit Abonnement illimité à la connerie
Il n'est plus question du comment Pourquoi en est-on arrivé là ?